« Albertine au bord des chemins » est un livre publié en 1988 par les éditions La Bruyère. Il fut écrit par un auteur bien connu de notre petit village de Le Fieu : Mme Thérèse Duret. Elle fut, pour certains d’entre vous, une excellente institutrice dans la petite école de Le Fieu qui se située au niveau des bâtiments de notre mairie actuelle et du RAM. Elle y travaillait accompagnée par son mari qui lui aussi était instituteur et secrétaire de mairie dans les années après la guerre de 39-45. Ils habitaient avec leurs enfants dans un logement de fonction situé dans les locaux de l’école.
Lors de sa retraite, Thérèse Duret a écrit deux livres un récit (Albertine au bord des chemins) et un recueil de nouvelles (Le cyprès de la combette) en 1994 publié par les presses de la double.
Faisons un petit zoom sur ce récit.
C’est l’histoire d’Albertine, couturière, qui va de maison en maison pour exercer ces tâches. On la trouve partout avec son vélo, au bord des chemins…Elle connait tous les habitants de son petit village et toutes les histoires qui s’y racontent. Mais elle est muette comme une tombe, notre sage Albertine. Elle s’est fait une carapace bien épaisse qui la préserve. Mais pourquoi ? Comment des préjugés peuvent autant bouleverser une vie ?
Ce récit se passe dans le petit village de Lamotte-Pignade qui ressemble étrangement à notre village de Le Fieu. Petit village aux confins de la double, entre le Périgord et les Charente, situé sur une colline, entre bois et vignes ; avec son bourg qui contient quelques maisons et l’épicerie-cafetier, son église au centre et sa place, sa mairie et à côté l’unique école du village.
Il raconte la vie à la campagne pendant « l’ancien temps » avec son forgeron, son sonneur de cloches, ses agriculteurs cultivant leurs terres grâce à leurs bœufs,…
Un récit avec une fin poignante.
Si vous êtes intéressés par ce livre, vous pouvez contacter Sandra à la bibliothèque.
Sandra